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24/08/2023
Mon petit neveu Markus m'avait fait rire en sortant d'une séance cinéma à Bercy lorsque nous discutions Tortues Ninja, alors que deux affiches énormes étaient attachées contre les cages d'escalier extérieur du cinéma.
- C'était qui ton personnage préféré ?
- Donatello !
- Ah bah c'est normal, il porte des lunettes....

Donatello porte des lunettes ??? En effet, sur l'affiche et dans le film c'est le cas mais je n'ai  jamais remarqué cela dans la série des années 1980...
- "Ah mais Titi tu as raison... et tu sais qu'à l'origine toutes les tortues ninja avaient un bandeau de la même couleur, rouge ?".

Bon, bah je me fais mettre à l'amende sur les Tortues version 2023 et sur les Tortues version initiale ! Il va falloir que je me remette à jour sinon je ne vais pas suivre mes neveux ;-)

Aller, on se fait une petite après-midi avec eux au cinéma : le film est dans la veine du dernier Spiderman en dessin animé que nous avons vu ensemble au début des vacances mais le résultat est moins convaincant. Il faut dire que l'histoire est archi classique et donc ultra prévisible : si la corde nostalgique vibre bien au début (je ne me souvenais pas avoir eu une histoire aussi détaillée de l'enfance des tortues), une fois "ado" la bataille contre le méchant et les mises en garde de Splinter sentent le réchauffé à des kilomètres.

Les "méchants" ? Dans la grande tradition des films qui ne veulent pas se mouiller, ils ne sont pas si méchants et ils sont tellement nombreux qu'une mauvaise langue pourrait dire que les scénaristes en manque d'imagination n'ont pas su quoi choisir et ont mit de tout en espérant que chacun y trouverait son compte.

Bref, si vous n'êtes pas un fan absolu des Tortues Ninja, je vous déconseille ce film ; si vous ne connaissez pas les Tortues Ninja, il y a bien mieux pour découvrir leur univers ; sinon ? Ça se laisse regarder mais quelques jours après avoir vu ce long métrage, je retiens davantage la climatisation de la salle en plein été que la qualité du film !
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